
Au piano, Daniil Trifonov, joue comme s’il s’appropriait chaque œuvre, d’une suite de Haendel au romantisme le plus échevelé des partitions de Schumann et de Brahms. Peu de pianistes font ainsi corps avec leur instrument. Pourtant, nulle outrance, pas de fioritures dans le jeu d’une sublime élégance du pianiste russe.