Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait
Les Grands Interprètes ont démarré tout comme Mark Twain le disait. Tout a commencé au début des années quatre-vingt. Catherine d’Argoubet lançait Piano aux Jacobins. Thierry d’Argoubet travaillait chez IMG Artists. Alors ils ont eu l’idée folle de lancer une saison de concerts de prestige à la Halle aux Grains. Du niveau des plus grandes capitales du monde, et encore pas toutes.
Les dés ont été lancés dans l’inconscience de la jeunesse avec Alexis Weissenberg. Sans un sou de subvention. Carré d’as : salle pleine et public enthousiaste. L’année suivante, une saison a pris corps. La ville de Toulouse, le Département et la Région ont débloqué des fonds de subvention. Ivry Gitlis et Pierre Barbizet ont ouvert le cortège dans lequel Maria João Pires, François-René Duchâble, Nikita Magaloff et Paul Tortelier se sont immiscés. Grands Interprètes était né. Sans usurper son nom. Chaque année, un nouveau cap de franchi, des risques pris et couronnés de succès. Le public est venu au rendez-vous. Comme si un rêve commun était en train de prendre corps.